Comprendre le système LMD
Système LMD, durée des cursus et dénomination des diplômes Le nouveau système pédagogique LMD est basé sur des cursus de formation appelés filières et fondé sur un enseignement modulaire de trois niveaux : - Premier niveau : Filière Licence (L) comprenant six semestres d’enseignement sanctionnés par le diplôme de licence d’études fondamentales ou professionnelles (Bac+3) Une filière validée donne droit au diplôme correspondant. Organisation de l’année universitaire - L’année universitaire est composée de 2 semestre s’étalant chacun sur 16 semaines d’enseignement et d’évaluation et correspondant à deux sessions : - Le cycle de licence est organisé en six semestres, les semestres S1, S3 et S5 se déroulant dans la session d’automne et les semestres S2, S4 et S6 se déroulant dans la session de printemps. - Une filière licence comporte 24 modules dont 16 sont réservés pour le DEUG ou DEUP. - Chaque semestre comprend 4 modules avec un volume horaire global semestriel de 320 heures. - Un module d’enseignement se déroule sur un semestre et correspond à un volume horaire de 80 heures d’enseignement et d’évaluation. |
Les mots clés du système LMD
Le système LMD est basé sur de nouveaux concepts
Le semestre
Le semestre est la durée périodique des unités de formation. L’année compte deux semestres universitaires.
- Un semestre compte 16 semaines.
- Un semestre comporte 4 modules.
- Le volume semestriel total est de 320 heures.
Le module
Le module est la nouvelle unité de base de l’enseignement universitaire.
Le module est constitué de 1 ou 2 éléments disciplinaires formant un ensemble cohérent, autonome et aisément contrôlable.
Le volume horaire du module est de 80 heures.
Les enseignements d’un module peuvent être dispensés sous forme de cours théoriques et/ou de travaux dirigés et/ou de travaux pratiques et/ou d’activités pratiques sur le terrain. La validation d’un module est définitive après le succès semestriel ou au rattrapage.
La filière
Une filière est un cursus de formation. Son objectif est l’acquisition d’aptitudes et de compétences. Elle est structurée sous la forme d’un ensemble cohérent de modules pris dans un ou plusieurs champs disciplinaires.
La filière de premier niveau est la Licence. Elle correspond à 6 semestres et comporte 24 modules soit un total de 1920 heures d’enseignement et d’évaluation. Chaque filière Licence comporte « un tronc commun national » aux universités au niveau des quatre premiers semestres (modules « outils » et modules « disciplinaires »). La filière Licence comporte aussi deux parcours au moins au niveau des 5eme et 6eme semestres.
Les 24 modules de la Licence sont répartis en trois blocs de modules : « Outils », « Disciplinaires » et « Parcours »
L’accréditation
L’élaboration d’une filière obéit dans la réforme pédagogique à des règles académiques. Un ensemble de modules constituant une filière se doit d’être structuré selon des objectifs précis en matière de formation. L’encadrement pédagogique et les moyens logistiques mis en œuvre pour réaliser une formation universitaire constituent le premier critère d’accréditation d’une filière.
Le processus d’accréditation de chaque filière passe par les étapes suivantes :
La validation
L’évaluation des connaissances mais aussi des aptitudes et des compétences constitue la clef de voûte du nouveau système pédagogique. L’évaluation pour chaque module doit comporter au moins deux contrôles continus. En plus des contrôles continus, un contrôle final peut être éventuellement organisé.
Les étudiants n’ayant pas validé ou acquis un module par compensation peuvent être autorisés à passer un contrôle de rattrapage, selon les modalités fixées au niveau de l’université. Les étudiants conservent la note d’un élément de modules si celle-ci est supérieure ou égale à 10/20.
Un module est acquis soit par validation soit par compensation.
La capitalisation
La capitalisation est un principe pédagogique novateur qui consiste à reconnaître à vie à l’étudiant la possession d’un module qu’il a validé. Ce cumul à vie permet, d’un côté, une gestion plus rationnelle des étapes de la progression universitaire de l’étudiant et, d’un autre côté, l’établissement de liens fonctionnels entre